Kaï est une exclamation tchadienne marquant l’étonnement, la surprise ou parfois l’ironie. Faciles à prononcer, toujours brefs, les mots de cette catégorie lexicale, qui consistent souvent en une interjection, sont riches du sens que leur confèrent leur sonorité et leur origine. Pourquoi y avoir recours? Tout simplement parce que l’émotion qu’ils trahissent laisse souvent bouche bée. C’est normal, quand on y pense. L’émotion précède toujours l’expression des mots que l’on peut formuler, du moins si l’on n’a pas le souffle coupé. Mais où peut-on être à ce point estomaqué? Au cirque, par exemple. N’est-ce pas là que retentissent le plus souvent des oh!, des ouah! et autres cris vibrants? Il vous reste maintenant à exécuter, à l’image des artistes du chapiteau, une prouesse vertigineuse en résolvant le jeu qui suit.
L’enquête
À l’aide des 15 indices fournis, devinez quels sont, pour chaque membre d’un groupe de 5 jeunes spectateurs, le métier qu’exerce son artiste préféré, l’exclamation qui a ponctué sa performance, l’incident cocasse qui a pimenté son numéro et la couleur du costume qu’il portait. Pour insérer vos réponses dans le tableau, glissez-les (verticalement) dans la case appropriée. Quand vous aurez rempli toutes les cases, cliquez sur le bouton Corriger et modifiez vos réponses au besoin. N’hésitez pas à relire les indices.
Indices
- Kenzo ne s’est pas tordu de rire durant le numéro du clown.
- Karine s’est exclamée « kaï! » à la vue de son artiste préféré, méconnaissable dans son maillot violet.
- Kevin a crié « ollé! » pour encourager son idole, secouée de tremblements.
- Ni Kenzo ni Kalinka n’ont applaudi le numéro ponctué d’éructations bruyantes.
- « Ayoye! », a conclu quelqu’un après le numéro de l’artiste pris de fous rires.
- Le trapéziste était splendide dans son collant rouge.
- Le jongleur, héros de l’un des garçons, ne portait pas un costume vert.
- Le dompteur, en entendant « ayoye! », a failli perdre son caleçon, qui n’était pas bleu.
- C’est un garçon qui a salué d’un ouf! une série d’éternuements.
- Kristofer y est allé d’un hourra! quand les éructations de son idole ont pris fin.
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Kalinka s’est écriée « ayoye! » en voyant son héros affublé d’un vêtement jaune.
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C’est un garçon qui s’est moqué des éructations de sa vedette favorite, vêtue de vert.
- Une fille s’est couvert les yeux quand une quinte de toux a failli compromettre l’équilibre de son artiste préféré.
- Le numéro de la vedette prise de tremblements n’a pas plu à Kalinka.
- « Ouf! », s’est exclamé quelqu’un avec soulagement en s’apercevant que le jongleur, son idole, n’était pas vêtu d’un affreux costume rouge.